Avoir un enfant, c’est toujours une belle expérience. Avoir entre les mains la chair de sa chair. Après neuf mois de grossesse, on accouche. Cette étape est appelée la délivrance. Juste après se trouve le calvaire des premiers mois. L’enfant durant cette période est très fragile. Il est donc obligatoire de veiller sur lui et de gérer efficacement ses crises. Il n’est pas facile de faire le bon geste au bon moment. Dans la majeure partie des cas, les mères débutantes ont du mal à s’en sortir. Dans cet article nous vous livrons quelques conseils pour une meilleure gestion des crises de votre enfant.
Prévoir les crises le plus intelligemment possible
Votre enfant n’est pas un étranger pour vous. Vous êtes la personne qui le maitrise le mieux. Peu importe ce qu’il fait, pour l’avoir vu faire, vous savez où il veut en venir. Cela suffit pour vous faire une idée approximative des situations de crise authentiques et de celles qui n’en sont pas. Vous devez avoir la possibilité de savoir à quel moment passer en mode alerte. Votre enfant ne contrôle pas encore entièrement ses humeurs. Donc chaque fois que l’occasion se présente, vous aurez droit à une crise. À vous de savoir par exemple si votre petit marmot peut se mettre à pleurnicher à n’en point finir s’il ne prend pas le lait tôt le matin.
En fait, lorsque votre enfant pique, par exemple, une crise de colère, il doit y avoir une cause. C’est cette cause que vous devez connaitre. En connaissant les différentes situations critiques, vous pourrez éviter que la crise ne survienne. En plus, s’il sent que vous vous intéressez assez à sa personne, il vous rendra la vie facile. Un enfant a besoin de s’affirmer, de faire sentir qu’il existe. Dans les premiers mois, il faut être à son chevet autant de temps que possible. Il doit capter toute votre attention.
Communiquer avec votre enfant
La communication est la base de toute relation humaine. Si vous laissez votre enfant faire du bruit seul, il augmentera le vacarme. Vous ne pourrez plus gérer la situation.
Être à l’écoute
Puisqu’il vous faut mieux le connaitre, restez alors à l’écoute. C’est une technique très simple. Vous allez vers lui et initiez le dialogue chaque fois que l’occasion se présente. S’il s’agit d’un petit ange de quelques mois, la communication ne doit pas s’arrêter aux mots. Vous devez lui parler librement. Il doit sentir votre présence à ses côtés. Touchez-le. Dorlotez-le. Cajolez-le. Vous allez marquer quelques points. Petit à petit, la crise ne fera plus partie de l’actualité du jour.
L’interroger sur ce qui ne va pas
Au fur et à mesure de son évolution, vous devez affiner votre communication. Être à l’écoute de son enfant, c’est lui poser des questions aussi. Vous êtes en mesure de le pousser à mettre un nom sur ces sentiments.
- Qu’est-ce qui ne va pas mon chou ?
- Que se passe-t-il ?
- Qu’est-ce qui t’arrive mon trésor ?
Ce sont des questions pratiques pour l’amener à se confier à vous. Il faut le placer ainsi dans une zone de confort. En communiquant avec lui, n’oubliez pas que s’il peut voir, il épie déjà vos moindres gestes. Il faut rester vous aussi un exemple à suivre. Si en tant que parent, vous avez des sautes d’humeur, l’enfant prendra cela pour la règle. Il risque de vous le faire regretter.
Faire preuve d’autorité
L’écouter, ce n’est pas se plier à ses ordres ou à ses caprices. Dès les premiers mois, vous pourrez savoir si votre trésor adore les caprices. À partir du moment où vous avez le verdict final, pressez-vous de corriger la situation. Un enfant qui a tout ce qu’il veut a tendance à croire que ses caprices sont toujours rentables. S’il le croit fermement, vous aurez à gérer des crises plus souvent. Vous le verrez piquer une colère pour un jouet au supermarché devant tout le monde. Il est aussi capable de se mettre à pleurer devant vos invités pour le bout de viande que vous lui refusez.
Ne pas céder tout le temps à ses caprices
Votre travail à ce niveau doit être fait à la fois avec tact, mais aussi avec douceur. Il doit comprendre que le monde entier n’obéit pas à ses vœux. Il est peut-être votre nombril, mais il n’est pas celui du monde. Vous réussirez peut-être à élever un altruiste plutôt qu’un égoïste. Un être pareil est une bénédiction pour la société dans laquelle il vit. Il veille sur ceux qui l’entourent.
Rester ferme quand il le faut
Un parent désire le bonheur de son enfant. Pour cela, il l’éduque dignement. Cela veut dire que vous devez faire vos preuves dès le départ. Prenez parfois exemple sur vos propres parents.
Vous êtes leader et manager à la fois. Votre enfant doit prendre exemple sur vous. Toutefois, il doit prendre conscience que c’est vous qui décidez. Un oui de votre part doit passer pour un oui, un non pour un non. Vous êtes amené à agir avec douceur et fermeté. Il y va de la consolidation de votre autorité.
Prendre en compte votre humeur
Lorsqu’à la maison, la tension est au summum, l’enfant s’invite dans la danse. Quand tout le monde crie ou boude, il le sent. Il est plus fragile que vous. Donc sa sensibilité capte et s’attarde sur les détails les plus minimes. Il réussit du coup à sentir plus tôt que vous ce qui ne va pas. Ne sachant pas comment faire pour ramener la bonne humeur. Il se sent frustré et pris au piège. À cet instant, il peut piquer une crise.
Le problème avec ce genre de crise, c’est qu’on ne les gère pas avec les gestes habituels. Vous devez pouvoir comprendre que votre humeur l’influence. Des fois, l’enfant ne veut pas vous sentir. C’est à vous de lui faire comprendre que le mercure est retombé. Ainsi, il se stabilisera, se calmera. Vous retrouverez votre petit ange.
En réalité, pour que votre enfant soit de bonne humeur en tout temps, soyez vous-même de très bonne humeur.
Cela va rejaillir sur l’ambiance familiale.